Franck Courchamp est Directeur de recherche à l’Université Paris Sud Est et au CNRS. Il est spécialisé dans la dynamique des populations et la biologie de conservation. Il compte plusieurs travaux de recherche à son actif, notamment sur les sujets suivants : l’épidémiologie du SIDA chez le chat, conservation et invasions biologiques, impact du changement climatique sur la dynamique des espèces, la surexploitation des espèces rares, ou encore les espèces charismatiques en conservation.
Que de sujets qui peuvent paraître compliqués au commun des mortels ! 😊
Le travail de Franck est reconnu : il est membre de l’Académie européenne des sciences et médaillé d’argent du CNRS.
Mathieu Ughetti est illustrateur et dessinateur de bande dessinée. Son attrait pour les sciences lui a permis de se spécialiser dans ce secteur.
Dans cet article, je vous présente la rencontre entre un chercheur et un dessinateur : « La guerre des fourmis » de Franck Courchamp et Mathieu Ughetti.
La guerre des fourmis de Franck Courchamp et Mathieu Ughetti : un véritable projet
« Parmi les 12 000 espèces de fourmis recensées à ce jour, certaines intéressent tout particulièrement les chercheurs. Ces fourmis dites « envahissantes » battent tous les records, mais surtout elles représentent un grand danger pour les écosystèmes et les humains ».
Le but de ce projet était de vulgariser les travaux de recherche de Franck Courchamp grâce à la créativité et à l’humour de Mathieu Ughetti, au travers d’une bande dessinée.
La bande dessinée est un moyen infaillible pour toucher un large public, scientifique ou non.
Cette bande dessinée a pu voir le jour grâce au soutien de la Fondation Gecina, de l’INRA et de la Diagonale Paris-Saclay. Un site Internet a été créé et, le 25 mai 2018, le premier épisode de la BD a été publié et présenté au grand public. Tous les vendredis, un épisode a été mis en ligne jusqu’au 29 juin 2018.
De mon côté, j’ai eu la chance de découvrir « La guerre des fourmis » en avant-première. En effet, l’entreprise dont je fais partie soutient ce projet. Il m’a été présenté par Franck Courchamp et Mathieu Ughetti en personne par une belle journée ensoleillée. J’ai aussi reçu, en cadeau, la version papier de la BD, quelques mois plus tard.
La guerre des fourmis de Franck Courchamp et Mathieu Ughetti : une présentation de la BD
« La guerre des fourmis » de Franck Courchamp et Mathieu Ughetti expose les travaux de recherche d’une jeune chercheuse en écologie. C’est autour d’un café qu’elle commence à présenter ses recherches à une amie et que nous plongeons subitement dans un univers fantastique.
A travers six épisodes imagés et humoristiques, nous découvrons petit à petit des sujets d’une grande importance :
Je ne suis pas une grande fan des BD, je dois même avouer que je n’en ai jamais lu une en entier, à part quelques épisodes de Mickey magazine… 😉
J’ai donc mis plusieurs semaines avant de me décider à ouvrir cette mystérieuse BD qui trônait sur ma table de nuit. Et là… quelle surprise ! J’ai complètement été subjuguée dès les premières vignettes. Je découvrais un sujet passionnant sur les énormes capacités des fourmis. J’ai dévoré le premier épisode en quelques minutes seulement et n’ai pas manqué de prendre la BD avec moi dans mon sac. Il fallait que je continue dans le train.
Cette bande dessinée est très accessible et permet de faire découvrir des études scientifiques sur le sujet des fourmis et du réchauffement climatique aux petits et aux grands. Elle est dotée d’un humour agréablement dosé. J’ai d’ailleurs décidé d’en offrir un exemplaire à mon filleul de 12 ans pour avoir son avis sur le sujet.
Grâce à cette BD, j’ai pu découvrir de nombreuses choses comme les combats ou les conquêtes de territoire entre les différentes espèces de fourmis. De plus, saviez-vous que les fourmis réalisaient du compost dans leur fourmilière afin de faire pousser des champignons ? J’ai été subjuguée par ces informations qui venaient aussi facilement à moi.
Je vous invite vivement à découvrir ce petit chef-d’œuvre sur leur site Internet de « La guerre des fourmis » ainsi que sur les réseaux sociaux.
A très bientôt sur Cannibalecteur,
Céline
PS : la BD existe même en anglais 😉