J’ai fait la connaissance de Thibault Delavaud par le biais d’un autre de mes blogs.Cela m’a permis de découvrir ses nouvelles de science-fiction et par la même occasion d’en acquérir une sur mon Kindle. 🙂
Dans cet article, je vous présenterai Dévotion Électrique de Thibault Delavaud.
Dévotion Électrique de Thibault Delavaud : un petit résumé
Depuis quelques années, la famille Toyiba à fait l’acquisition d’un robot gériatrique pour le grand père de la famille. Depuis 3 ans, Rikyu est dorloté par son robot Kikai.
Cependant, depuis le dernier coup de téléphone du grand-père, son fils Akira est inquiet. En effet, Rikyu est persuadé que son robot a vécu des événements qui se sont déroulés durant la Seconde Guerre Mondiale. Chose qui est impossible car Kikai a été programmé depuis 3 ans seulement. Akira décide d’aller rendre visite à son père avec sa femme Jun afin de tirer l’affaire au clair : qui de Rikyu ou de Kikai est en train de perdre la tête ?
Dévotion Électrique : mon avis sur cette nouvelle de science-fiction
J’ai tout de suite été entraînée par cette histoire fantastique et futuriste. J’ai lu cette nouvelle en une seule fois. Une fois que j’avais commencé, je ne pouvais plus m’arrêter. L’histoire est prenante et je voulais vraiment savoir ce qui allait arriver aux personnages.
L’intrigue s’installe bien, la nouvelle est très bien écrite, le style est fluide. J’ai été un peu déçue par la fin de l’histoire. En effet, elle est arrivée un peu trop vite selon moi. J’en aurais voulu encore un peu plus. 😉
J’ai passé un agréable moment avec cette nouvelle.
Et vous, avez-vous des nouvelles de science-fiction à me recommander ?
A très bientôt sur Cannibalecteur,
Céline
Pour plus d’information sur Thibault Delavaud, rendez-vous sur son blog.
« Dévotion électrique » de Thibault Delavaud vous tente ?
Voici un lien pour vous le procurer rapidement :
Bonjour Céline,
J’adore la science-fiction, c’est un de mes styles préférés même si je lis de tout !
Je ne lis quasi pas de nouvelles, donc hélas je n’en ai pas à te recommander. La critique que tu fais de ce livre semble alléchante, toutefois je me pose une question qui pourrait sembler bizarre à d’autres personnes, mais moi ça m’interpelle : les héros semblent être des personnages japonais, pourquoi ? Je trouverais super que l’intrigue se passe tout simplement en Europe, vu que l’auteur semble européen pour ne pas dire français 😉
Bonjour Marjorie,
Si tu as envie de passer un bon moment, je t’invite à lire cette nouvelle. L’histoire m’a tout simplement aspirée jusqu’à la fin.
L’histoire se déroule au Japon, c’est pour cela que le nom des personnages sont japonais.
Je laisse le soin à Thibault de te répondre pour le choix du lieu de déroulement de son intrigue. 🙂
Bon week-end. 😉
Bonjour Marjorie,
Je suis Thibault Delavaud, l’auteur de Dévotion Électrique.
J’ai choisi de situer mon histoire au Japon pour la raison suivante : le souci de réalisme.
Je m’explique, l’histoire se situe dans un futur très proche et le Japon est le pays le plus avancé en robotique. Les robots gériatriques de type androïde sont donc quelque chose de tout à fait envisageable d’un point de vue technologique dans ce pays. Ensuite, les robots gériatriques sont, selon moi, légitimes dans un pays comme le Japon puisque le pays a une démographie particulière avec une forte population âgée. De plus, culturellement parlant, le Japon est un pays avec des structures familiales différentes des nôtres. En Europe, les personnes âgées peuvent tout à fait vivre avec leurs enfants ou petits-enfants dans une même maison ou dans un même village, la proximité et l’intimité sont importantes. Au Japon, ce n’est pas le cas où les relations entre générations sont davantage marquées par l’éloignement et le respect.
Après, tu verras, l’histoire aune portée universelle puisqu’elle est centrée sur les agissements de Kikai, le robot;
J’espère avoir répondu à tes interrogations et que cela t’incitera à lire ma nouvelle 🙂
Merci beaucoup et à bientôt !
Bonjour Thibault, et merci beaucoup pour ta réponse 🙂
Je comprends mieux ton choix.
Sache que j’adore la culture japonaise, et que j’envisage d’apprendre le japonais. Leur avancée technologique, surtout si rapide après les désastres de la 2e Guerre, est vraiment bluffante et démontre bien leur esprit « progresser pas à pas », je crois que ça s’appelle l’esprit du Kaizen.
Je vais lire ta nouvelle avec grand plaisir, et je te tiendrai au courant ici même.
Bon week-end !
Marjorie
Bonsoir Thibault,
Voilà, je viens de terminer la nouvelle, j’ai adoré, à part la chute qui m’a un peu surprise car comme trop rapide. J’ai mis mon commentaire (peut-être pas visible tout de suite) sous le pseudo mardje74 🙂 sur Amazon, comme promis.
Belle semaine
Marjorie
Merci beaucoup pour votre commentaire !
On me dit souvent que la chute est un peu brutale, c’est vrai mais je voulais déstabiliser le lecteur (même si cela a l’air davantage de le frustrer 🙁 ) A bientôt pour de nouveaux échanges j’espère !
Thibault
Il est vrai que cette si courte, mais si riche nouvelle ouvre bien grand l’appétit et laisse un peu sur sa faim. Je dirais que ce n’est pas que la révélation de la situation de personnes âgées en elle-même qui est frustrante, mais plutôt que c’est bien le fait d’avoir fait de cette révélation une chute après laquelle l’histoire s’arrête. Cette révélation aurait pu être un simple tournant, laissant place à de nouveaux aperçus de la vie quotidienne du vieil homme et de son robot cette fois diluée d’une teinte de philosophie, voir ensuite à plus d’interaction des autres personnages avec ce robot qui semble si complexe, par exemple pour voir sa réaction s’il apprenait lui-même la vérité sur son influence…
Bon, je ne veux pas mettre de pression, et je ne vais pas supplier, mais… xD Mais si jamais l’auteur vient à publier à nouveau une nouvelle traitant de robotique, je suis sure que tous les lecteurs de Devotion Electrique la dévoreront immédiatement.
Merci Shaly pour ton commentaire. Il est vrai que je songe depuis quelque temps à donner une suite à Dévotion Electrique. Je ne peux cependant rien promettre dans l’immédiat mais nul doute qu’un jour, je me pencherai sur une suie ou sur une histoire se situant dans le même univers…